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Espace dimensionnel - Space Fictions + Photos
Design, textes et photos eipho

lundi 28 juillet 2008


Sir Coïnci a une grande passion
et quand Sir Coïnci danse
le temps s'arrête à, quarante quatre heures vingt deux
dans une escale liée d'un escalier.
C'est une plage de marbre chaud
où Sir Coïnci aime à se prélasser pendant trois longues secondes
et de temps en temps, il lance tout fort
même si il n'y a personne ou pire encore, pas un chat :
_ Qui est-ce qui aurait un peu de crème lunaire ?
Les gens alors ne s'appelant pas personne, le regarde d'une drôle de façon
le faisant alors éclater de rire, ce qui a tendance à transformer ses gaz intestinaux, en feux d'artifices hilarants pour tous végétaux et petits insectes.

Sir Coïnci n'est pas barbare, même s'il porte sa barbe
comme une écharpe, ou comme une écharde plantée dans son front
les jours de méditation, qui ceux-ci se produisent, à chaque éclipse
de son chat avec l'ombre du ventilateur.
Ce qui donne à peu près une moyenne de 4,5 fois par jour
où Sir Coïnci se penche alors dans les vertus
toutes psychédéliquement tordues, de son cerveau quinquagénaire.
En effet Sir Coïnci danse, dans des coïncidences
qu'il met lui même en œuvre et en place méticuleusement.
Pour ne point nommer, toutes les fois, où il se retrouve héros
d'aventures incroyables aux yeux des autres, incroyable pour lui
dans d'autres yeux ou incroyable pour des yeux aux dents de lui... (?) bref.
Oui l'univers de Coïnci est véritablement dense.
Vous aurez compris, Sir Coïnci est un génie.


- Sir Coïnci va au marché -

lundi 21 juillet 2008


Le vieux chien aboie toujours, même s'il ne marche plus
même s'il ne marche plus.
Les gardiens restent, jusqu'à la fin_

Coquillages et coquilles temps
chambre bleue sur les plages, chambre ciel sur la pièce
munis d'un imaginaire filet papillon, nous tentons chaque soir, d'attraper la lune.
Un éclat, dans cette rue fragment clair de nuit et les sourires
de tous ces gens, d'ailleurs.
Gendarme, gendemain, gendepaix
hérissons, poilussons, friséssons, tous nos amis qui s'ignorent
tous ces pas dans lesquels nous marchons
vers ce meilleur avenir, sûr, qui nous attend.
Monsieur Seguin est serein, il fabrique des seringues à la meringue
et arrive à trois cent vingt délivrer le monde de ses mains, laissant éclairer l'éclat, tout le clair, des contours de l'astre blanc.

Huit, huit 2000 huit à précisément huit heures huit et huit secondes
trois rêves, trois flashbacks dans un autre flashback.
Un tigre blanc, monsieur Seguin pose sa main sur les fronts
et dans la nuit, qu'il y ait des nuages ou non
les montagnes sont encore plus noires que le ciel
car les ténèbres s'illuminent vers les échanges et conversations futures.
Seguin tente la télépathie, une plongée dans les ultra-sons, intense
la fusion du corps dans la nature, l'océan glisse comme mille montagnes
et entre ses doigts, deux pierres sacrées qui rayonnent.
Plus un arbre a de branches
plus il a de bras pour serrer les mains des autres.
Merci pour,
avoir enterré les pierres aux quatre coins de la biosphère
découvrant ainsi que la dernière, alors au centre des autres
se met à éblouir et faire briller nos vies,
les vieux guides se réuniront peu à peu.
Merci pour,
ce bâton de marche, vrai bâton berger un peu cosmique
d'un autre temps, touchant la neige et les terres de là-haut
paradis d'animaux, des ruisseaux et de ce bio-air dans nos poumons.

Montagnards des sables ils sont
sablier de l'eau, couche tard et lève tôt
bâton des neiges, vibrations des arbres, résonances nocturnes
pleine lune sur pierres chaudes, herbes mâchées, torrents glacés.
Pas de réveil ni besoin de montre
le soleil est là, les ombres suffisent et la marche devient abstraite
là où en parfaite harmonie, est l'esprit.
Le voyage s'accomplit liquide, l'instinct est le bon, pommes de pin et hannetons
le cla de lue
hello la lune
un éclat est tombé, dans votre jardin.


samedi 5 juillet 2008

Voici un petit jeu sympa lancé sur les blogs
à l'initiative de TracesEcrites
Le thème: la solitude

Les règles:
- Créer un billet sur la solitude
- Vous rendre chez le dernier farandoleur
- Déposer le lien vers votre solitude dans les commentaires de la sienne
- Signaler l'adresse de la solitude précédente sur votre billet
- Signaler l'adresse de la solitude suivante quand un autre danseur vous aura pris la main

Avant moi c'est Mélo, le suivant est Rachou de Plaisir d'écrire.

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En bas, il y a un homme, en haut une femme
dans cet immeuble
se meuble de gris, malgré couleurs, humeurs, les fleurs
sur leurs balcons tournent les heures où
ils effleurent simplement leurs parfums dans l'ascenseur.
Entre les deux, une certitude, dégorgées en années, des gorgées solitude
du mal à vivre, seul se meurt l'envie douleur, un cœur serré
deux cœurs quasi fanés
cherchent quelconque lueur, une annonce désespérée
un journal tout froissé, quatre lignes pour résumer.
Café-clope ou, tisane-sport et puis qu'importe
en bas il y a toujours un homme, en haut toujours une femme
qui s'habillent, se chaussent, roulent, travaillent et ne se voient.
En bas un homme espère, en haut une femme cherche à espérer.
La solitude se disent-ils, ronge jusqu'aux habitudes
malgré l'altitude, malgré la multitude
de foules, visages, corps, bouches, mains et pieds croisés
mais jamais et pourquoi jamais, n'avoir eu ce contact désiré.
Les voleurs de sentiments tournent encore à la vapeur
et eux, prennent l'ascenseur, sentent leurs odeurs
mais ne se croisent pas, à cette heure.
Le soir et l'inquiétude, le soir est solitude
sol, vide, et ce tout un rien
un homme est en bas, une femme est en haut
dans cet immeuble
dans cette prison émotions amplitude
résonnent appels sans voix ni voie
jusqu'au jour où, la solitude devient plénitude
en tirer profit comme une étude
se dire pourquoi rester dans l'attitude
l'immeuble est grand une certitude
la solitude se tue à coups de rencontres similitudes
et au milieu, il y a un homme et une femme
dans cet immeuble - parfums - ascenseur.


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Audio lu et envoyé par TracesEcrites

jeudi 3 juillet 2008


Altitude trois mille mètres
le monde est fou dans ses ombres chinoises
l'aigle tournoie et les pieds sont déchirés tu vois.
Encore ce fichu brouillard, où sont les nuits étoilées.
La descente est guidée par l'oiseau
là où l'ouïe fait office de puissant sonar
de passage, près de l'immortel refuge de Pombie.
_ Bonjour, hola
_ Hola, bonjour
Ces gens sont sympathiques, le stop une réussite.
Puis un pull qui sert de coussin et cette nuit
les chauve-souris font claquer leurs ailes
essayant de chasser l'intrus.
On optera pour une cage d'escalier planante
paroles de pensées errantes, une dimension immobile
balancée d'un son continu mais vacillant
c'est une étouffante et comatique soufflerie orangée.
Deux heures de sommeil, le double à se tourner
pour finalement entreprendre, trente kilomètres de marche.
Recherche d'endroits plus propices, de ciels dégagés, de nouveaux sommets.
Se dire qu'un jour sans brouillard, se cherche ou se mérite
dans un endroit où la neige, tente la survie, en cette fin du mois de juin.

Les chamois deviennent beaucoup moins sauvages que par le passé. Ou ont-ils pris l'habitude de voir passer nos jambes ?
Et enfin, peut-être que le temps ne change pas pour celui qui change en lui.
Que le soleil ou les nuages, ne sont que dans les têtes.