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Espace dimensionnel - Space Fictions + Photos
Design, textes et photos eipho

dimanche 15 août 2010


_ Imagine un monde où tout est partagé, où il n’y a plus de mon, ma, mienne, c’est à moi etc. Où tout serait ouvert, voiture, maison, tout le monde partagerait tout. On prendrait la voiture qu’on veut, on irait dormir où on veut car rien n’appartiendrait à personne.
_ Oui mais pour la voiture, tout le monde choisirait la plus belle, pour la maison la plus grande…
_ Ça c’est une pensée du monde actuel, où les gens aiment qu’on les flatte, où ils aiment posséder et s’entourer de biens matériels, là je parle d’un monde plus évolué, plus intelligent. Les gens ne prendraient que ce qu’ils ont réellement besoin, pas plus, puis s’en débarrasseraient, faisant la joie de quelqu’un d’autre. Ils auraient besoin d’une voiture ? alors ils prendraient tout simplement une qui roule sans se soucier de la taille, la couleur etc. Un monde comme celui-là mettrait au moins 500 ans à se concrétiser si on continue d’entretenir le système qui tourne actuellement, mais s’il y a un changement radical, cela pourrait arriver un peu plus vite.
_ Est-ce que les gens veulent vraiment partager ? là est le problème.
_ Ça aussi, c’est un point de vue du monde présent, où il y aura forcément des désaccords puisque c’est un monde habitué à vivre dans l’inégalité, mais si l’humanité entière pouvait voir l’incroyable changement bénéfique qui en résulterait, alors ça serait peut-être possible, mais pour cela, il faudrait faire un gros travail sur soi-même, voila pourquoi il faudrait au minimum 5 siècles pour que l’humanité entière vive dans le partage total. Ça serait une formidable révolution qui espérons-le, se passerait dans le pacifisme et l’acceptation la plus complète, sinon ça ne serait pas une victoire mais une contrainte, voir carrément une défaite, car imposer de force, cela entrainerait inévitablement des frustrations et violences nouvelles. Mais imagine seulement un monde comme ça, où tout serait accepté, les gens seraient moins enfermés dans leur coquille, dans leur égoïsme, c’est certain. Un monde qui ne serait plus tourné vers ses petites possessions matérielles mais qui aurait un regard beaucoup plus vaste et serait plus enclin à remédier au bonheur d'autrui, car si les autres sont heureux, alors on sera heureux.
_ Et pour la nourriture ?
_ Tout d’abord, il faut comprendre qu’on vit déjà sur un monde où il y a suffisamment pour chacun, pour qu’il vive décemment et mange à sa faim, le souci c’est que croyant que la terre lui appartenait, une petite partie de l’humanité s’est octroyée les ressources de la plus grosse partie par la domination, ce qui a créé les désordres que l’on sait, mais si l’humanité vivait vraiment dans le partage, alors il n’y aurait plus de problème, plus de famine et peut-être même plus besoin d’argent. Oui ça serait un monde bien plus évolué et qui ne cesserait de progresser car alors, ça ne serait plus la situation économique qui primerait mais le bien être des individus.
_ Un tel monde fait rêver.
_ Oui en effet, et peut-être que ça aurait dû être ça la réalité. Mais si l’humanité connaît cette situation, c’est pour justement la comprendre pleinement, l’assimiler et avancer, ainsi l’expérience n’aura plus besoin de se répéter.


vendredi 13 août 2010

Je sais, ça ne va pas être facile à croire… moi-même, j’ai mis beaucoup de temps à intégrer tout ça, et pourtant… chaque rêve était en soi une révélation, ou quelque chose qui venait là, et qui indiquait tout simplement le réel état des choses. Le mieux, étant bien sûr l’expérience vécue. Mais le cerveau met du temps, non pas à prendre conscience, mais à mettre en place cette conscience, quelque chose de si nouveau, si imprévu, si incroyable vraiment, qu’on se demande sur quel monde on habite finalement. C’est certain que l’on peut croire en tout et n’importe quoi seulement, quand d’autres événements arrivent au fil des mois, des années, et que cela se met en place de telle sorte que plus rien ne peut contredire ce que l’on sait ou ce que l’on vient d’apprendre, alors on ne doute plus une seconde parce que tout s’imbrique parfaitement. Mais comment faire quand c’est quelque chose que tout le monde autour de soi ignore, et qu’on nous prendrait pour un cinglé si on racontait quoi que ce soit, comment vivre avec ça ? Au début on se dit : « Le monde fait semblant, je suis dans un film, tout est manigancé. » Puis on s’aperçoit que non, c’est une évidence. Alors on commence à regarder le monde, l’humanité, d’une autre façon.
A présent, on va essayer de décrire la situation du mieux possible. De plus, il pèse maintenant une menace supplémentaire, juste parce que l’on sait… alors ils savent. Ils savent parce qu’ils sont… en nous. En fait nous ne contrôlons rien, je veux dire réellement. Prenons le cas d’un héros de jeu vidéo, contrôle-t-il quelque chose ou est-ce nous à travers lui qui le faisons se mouvoir dans le jeu ? En fait et nous y sommes, l’être humain est habité.
Il y a des êtres qui nous ont vraiment pris pour leurs « jouets ». Peut-être n’ont-ils pas de corps propres, peut-être ne peuvent-ils pas venir sur la Terre pour des raisons de « matérialité » si l’on peut dire. Alors ils nous exploitent pour se nourrir de nos connaissances du terrain mais aussi des expériences que nous vivons ou plutôt qu’ils vivent à travers nous. C’est dur à croire mais tout se passe à travers notre ADN, des implants ont été fixés depuis nos débuts dans l’histoire, nos débuts en tant que primate. Ils nous ont simplement laissé évoluer dans notre environnement mais ont possédé notre ADN. C’est-à-dire, que si notre hôte, ou nos hôtes nous quittaient demain, probablement que nous deviendrons des légumes.
Quoiqu’il en soit, ce sont des êtres bien plus évolués qui ont colonisé une espèce dans l’univers, c’est-à-dire nous-mêmes (et peut-être d’autres), pour exploiter les énergies « humaines ». Ils jouent dans nos peaux et s’inventent des histoires, des raisonnements, des situations qu’ils ne connaissaient pas, du moins pas à notre ordre matériel. Il faut bien comprendre, qu'ils ne sont pas « là » physiquement.
Tout le monde sait qu’il y a un chaînon manquant dans l’ADN humain. Alors, est-ce quelque chose qui a été enlevé (volontairement), ou est-ce que cet ADN se constitue, s’assemble au cours de notre évolution ? Quel rôle joue l’hôte là-dedans ? Se fabrique-t-il lui-même un ADN à travers nous ? Non, je ne pense pas, le sien est déjà hautement évolué, je crois plutôt qu’il tente de fabriquer une créature qui puisse être à son niveau tout en « contrôlant » cette créature, voir qu’elles seraient les modifications d’ADN en lui-même pour pouvoir vivre en des endroits qu’il lui était alors impossible, voila qui paraît plus probable.
En tout cas nous jouons le jeu car nous ne pouvons faire autrement, mais un jour on saura, alors ce jour nous-mêmes nous verrons, si on a encore besoin de ce corps, et si nous pouvons récupérer notre ADN… en assez bon état, uniquement pour nous, notre développement. Alors on se demande pour finir, si ce n’est pas notre conscience qui nous empêche encore pour l’instant d’avoir pleinement emprise sur nos propres moyens, nos propres et entières facultés, voila pourquoi des espèces plus évoluées, jouent avec nous comme nous jouons sur nos propres animaux, avec des manipulations génétiques, pour mieux nous connaître nous-mêmes en fait, mais là c'est à une toute autre échelle.
C’est pourquoi il est important de travailler la kundalinî, retrouver les combinaisons génétiques manquantes et nettoyer l’ensemble de quelque dysharmonie et intrusion. Mais en faisant cela, se débarrasse-t-on de l’hôte ou lui donne-t-on plus de puissance ? Et puis au bout de x temps vient cette ultime question : cet hôte, ne serait-il pas nous n'étant pas sur Terre, qui se serait comme dédoublé, et qui nous connaît très bien mais dont nous, nous ne savons rien ? (du moins pas encore). Et pourquoi n'en savons-nous rien ? En gros nous ne serions que des marionnettes de la Conscience.



Kundalinî - Définition depuis Wikipédia :

La Kuṇḍalinī (Devanāgarī: कुण्डलिनी, sur la racine "kundal" signifiant "boucle" ) est un terme sanskrit lié au Yoga qui désigne une puissante énergie qui se trouverait logée dans l'os sacrum. Elle est représentée comme un serpent enroulé sur lui-même trois fois et demi. Par la pratique de la méditation, la Kundalinî s'éveillerait et monterait le long de la colonne vertébrale depuis l'os sacrum jusqu'à la fontanelle, progressant d'un des sept chakras à l'autre afin de les harmoniser un à un. La Kundalini est indifféremment désignée comme "énergie vitale", "énergie sexuelle" ou "énergie divine" selon les auteurs qui l'emploient et la tradition qui l'utilise. Le terme ancien, Kundalini Shakti, issu du tantrisme, est aujourd'hui employé fréquemment dans le courant New Age. On trouve ce concept dans quelques Upanishads mineures telle la Yoga Kundalini Upanishad.

Le déploiement de la Kundalini conduirait à l'éveil spirituel du pratiquant et à la plus haute conscience de soi.


mercredi 11 août 2010

photo eipho

Un matin au réveil, une femme se souvint de son rêve : « J’étais sur une île avec un sage. Je lui ai demandé où nous étions, s’il n’y avait pas moyen de quitter cette île, il m’a dit non, il n’y a que cette île sur ce monde. »
Ce même jour au nord du pays, 35000 personnes rêvèrent être une femme sur une île avec un sage.
Le lendemain au sud d’un autre pays, 13000 personnes déclarèrent avoir fait le même rêve où ils étaient une femme sur une île, conversant avec un sage.
Le surlendemain, 27000 personnes à un autre endroit, dirent la même chose.

Un écrivain anonyme, décida d’aller voir ces personnes, et d’écrire leur histoire en commençant là où le rêve sembla débuter. Longue investigation.
"Sagesse d’un monde rêvé", fut le titre parfait. Son bouquin, en trois tomes, se vendit à des millions d’exemplaires.

Trente ans plus tard, un homme qui avait disparu fut retrouvé échoué sur une plage.
« J’étais seul sur une île, dit-il, mais une femme venait me rendre visite chaque nuit, puis disparaissait. Cela a duré deux ans. »
« Où était cette île, lui demanda-t-on, comment y êtes-vous arrivé ? »
« Je l’ignore, répondit l’homme. La femme qui venait me voir, proclamait être l’humanité. »

L’écrivain à présent vieille et célèbre, décida alors de retrouver cet homme, persuadée qu’il s’agissait du héros de ses premiers bouquins. Ainsi ils se rencontrèrent, et l’écrivain, voyant l’humanité entière dans un homme, disparut à son tour.
Or le plus surprenant, c’est qu’un livre de ce même auteur, surgit de nulle part, deux ans plus tard, avec pour titre : "Terre sans mer ni océan".

Le lendemain, 18000 personnes rêvèrent être un homme sur une Terre aride en compagnie d’une sainte.

Et la femme sur la Terre brûlante se souvint : « L’humanité venait me voir, chaque nuit, mais elle pensait rêver. C’est un rêve, disait-elle, c’est trop beau, alors elle retournait dormir dans son monde. Mais quelqu'un écrira également cette histoire. Elle s’achèvera quand je reviendrai, et ce quelqu'un, partira à son tour, sur une Terre où l'humanité viendra le voir. Ainsi de suite. »