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Espace dimensionnel - Space Fictions + Photos
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jeudi 13 septembre 2007



Vers sage, ver sang, dit "vorce", amorce à tire-larigot
pour un tiers de terre, chemin de fer s'entrecoupe
un seul peuple vous manque et tout est délettré
moue hachoir à faire trois coups à coups
ne plus sonner ne plus appeler, fuir la fuite du temps
laid dans sa cape, moche dans ses entrailles, avide
sa jambe et sa canne, sa barque sa détresse, dé-stress
le rivage visage sa nage implacable renverse, dé-stress
miroir mi-moi le noir, fusion de deux, âmes, détournement
frêle oie zoo migrateur, émigré, le calciné, proie des rois
balaye ciel des indicateurs, nos nus-âges s'en tant, tempête, sentant et
s'entendent pour valse de rafales, le dos courbe, la nuque brise
les cheveux flottent, nos bras se défont, nos jambes se dissolvent,
nos pieds fondent sur terre, entière, les frontières explosent,
les arbres poussent, grandissent et percent la biosphère
sur-face de pantins, surfait en face de fossés, faux c'est mieux faussaires,
faux airs d'hommes guérilla, sang paix pour un cheval, sang dieu pour armée
mille bombes pour drapeau, les rives hier abreuvent nos sillons de sang étrange et les vagues précipices en siècle avenir six pierres dans l'édifice pour victoire.
Si me tiers de dire six métiers pour une vie, s'il faut faire dix-huit crochets pour survie. Si j'embrasse la liberté de plein nez, si je refuse leurs papiers, si je refuse de voter, si je refuse de lutter pour ma patrie, si je préfère dessiner un drapeau, un seul, pour la planète entière, et pas qu'un tiers. Des cailloux pour applaudissements, des plombs pour poignée de main, des mines pour mes enfants, petite mine, du bout stylo, mon cou-rage pour écrire. En rire, s'évader, ne plus voir, leurs infos, ne plus lire, leurs glorieuses histoires. Sous le vent, soulevant la cape, cap droit devant et faire sa vie, ici sur cette terre en tiers et tout reste à faire ou se taire.
L'odeur, eau de leur vin sans odeur, pour l'heure ne rassure, rats sur banquise en fonte, une mer de feu, une mère colère, nature murmure vengeance, vent d'enfance, vent pur, avant l'aventure mirage pour nos âges immatures.
Il défait les barbelés, relève les barrières, entame à brasse le sauvetage
des fauves éléphants, baleines ours des sables, des étoiles piégées sous la lave
quand cerf pour humain, hume guérison dans sa main, souffle coeur pour courant d'air un quart hypnotique, c'est l'optique politique et son fric, le quand sert à mourir.
Faire du sang à boire, déboires d'une sotte-ciété, malade des salades, piétons trottoirs et masque sur nez, pour la foire, j'irai voir vos pluies acides, la pollution cache soleil et ne jamais s'arrêter, ne jamais s'arrêter et nos réveils de sonner.
Alors on ira tous se lever et un jour dans la rue, protester quand il sera trop tard. Et nos réveils de sonner, nos cloches de retentir.
Il est l'heure pour du beurre de produire et alimenter, la machine infernale
pour once de confort, payer sa terre, en tiers, acheter sa vie, entière
mendier sa survie, vendre son identité, maintenir la stabilité et ne pas craquer.
La terre en tiers n'est plus mystère, l'humain le fier reste à refaire
nos rêves sont faits de fer, plus puissants que galère, nos gens sont dans les airs et s'envolent pour Jupiter, cette terre en tiers il l'a aimé, en a souffert...
l'éclair s'est ouvert.. sur son plus beau concert.


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