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Espace dimensionnel - Space Fictions + Photos
Design, textes et photos eipho

mardi 20 janvier 2009


J'aime mon idée sur la branche, la température d'une idée-nuit
j'aime savoir mon idée là-haut, le compte à rebours chaque minuit
dans mon rêve, le fleuve ne coule que la nuit, à l'aube, un pari pour la vie.

_ Elle est belle cette photo, tu l'as prise où ?
_ Je ne sais plus, dans le ciel, enfin..., c'est pas moi qui était dans le ciel, moi j'étais sur terre. C'est de là d'ailleurs, que j'ai vu l'aiguilleur.
_ L'aiguilleur ?
_ Oui, l'aiguilleur du ciel.

L'aiguilleur du ciel pose alors un défi, il demande:
_ L'idée, elle, ou le ciel, à toi de choisir.
_ Y a t-il des carambolages là-haut ? Mon idée se heurtera t-elle à l'irrégularité, ou gardera t-elle une cohérence de rythme, et si je prends "elle", je refuse le ciel ?

Le monde est une ombre qu'il faut éclairer
mais la nuit, les idées sont claires, la température fraîche
et mon idée est partie faire un tour avec le vent.
Les empreintes sur la branche, comme chaque minuit
le fleuve ne coule que pour un pari pour la vie.



Un jour, j'ai lu dans la biosphère, une idée d'elle dans mon ciel.
Elle y est arrivée avant moi, alors je cessai de respirer
le temps d'un pari, retrouver sur terre l'idée pour ma paix
puis la rejoindre, quelque part, demandant grâce à l'aiguilleur.

Les idées d'un fleuve de l'aube
la température garde sa constance pour un rêve coulant
en flux continu d'un fou pari pour la vie.
L'image dans mon cerveau, le monde de l'aiguilleur
qui attend, qui attend, attend... juste un mot, la réponse.

Elle m'a quitté, mon idée d'elle dans le ciel
elle m'a quitté, mon idée, elle, et le ciel _ indifféren(ce)t
Une main tendue, pose l'idée sur la branche, dans la nuit du grand fleuve
prêt du vent, une idée emportée pour le ciel d'elle.

Espérant qu'elle ne se nourrisse pas de l'idée des autres
et qu'elle ait reconnu la mienne, je sautai loin de la terre
au delà du fleuve qui ne coulerait plus jamais
plus jamais pour une idée d'elle sans l'aube de mes nuits.

Prenant un bout de la terre avec moi
je soufflai sur la branche.



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