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mercredi 27 août 2008



Quand je pourrai, quand.

_ Quand tu pourras, quand ? (elle)
_ Un jour où les mots disparaitront, le jour où, l'on aura plus besoin
de se lire, de se dire, ces choses avec nos yeux, à les entendre de si loin. Tu vois parfois, le vent les porte jusqu'à chez moi, les dépose ici dans un coin, en sureté je les y garde, parce que c'est tout ce qu'il me reste, de toi.
Quand je voudrai, quand.

_ Quand tu voudras, quand ? (elle)
_ Une saison entière, longue comme une vie qui fleurie, une de ces toiles dans laquelle on s'est croisée, sur le bord d'une année, ensoleillée, tu m'as souris, alors, je n'ai rien su faire d'autre que de te dire: ça y est, je vis. Et j'ai cherché à me dire " où es..tu ? "
" avec qui, es...tu ? " mais je n'ai pas trouvé, ne trouverai jamais, alors ma main s'est détachée, tu vois, le point d'encrage. C'était un vide en lequel je tenais, parce que je l'avais rempli... alors, je ne sais plus, désormais, j'oublie... j'oublie tout sauf, toi...

Quand tu me demandes, quand.

_ Quand je te demande... quand ? (elle)
_ Ce que j'aimerai t'entendre dire, même tout bas, dans l'autre monde... ne sont pas des choses pour moi, même si.. même si tu serais celle-là, celle pour combler le royaume de mes pensées, étancher la soif de mes rêves en démesure, compléter le côté manquant en la divine nature, je couronnerai ta tête à l'instant, déesse mystique d'une contrée sans fin, te protégeant, comme l'exquise et la plus délicate des fleurs sauvages, unique, l'unique. Tes racines s'enfouiront dans ma chair, partageant le sang, de tout ce qui nous fera vibrer, mais.. mais, je ne peux à présent en dire davantage, sur ces choses qui bouillonnent si, dangereusement.

Quand, un pourquoi dis-moi.

_ Quand, un pourquoi te dis-je ? (elle)
_ Dans les grandes prairies, les plus immenses forêts, dans les grands déserts ressemblant au néant, dans les nuits les plus noires, jusqu'au plus grand silence, quand tu auras froid, je serai là.
Dans ces instants de solitude, à réfléchir sur le sens d'une existence, tu pourras au détour d'un sentier, compter sur une âme bienveillante. Quelque part où d'autres ne vont, les endroits oubliés, même dans ces moments gris du passé, il y aura une épaule sur laquelle te reposer. Si jamais un jour, chose que je n'espère pour rien au monde, tu te retrouves seule ou isolée, désespérée ou quelque peu, inconsolable, tu pourras, en dernier recours, compter sur moi, même si il me faut pour cela, marcher pendant cent lunes, je viendrai. Quelque soit le temps, la forme des obstacles, c'est ici une promesse dans laquelle je m'engage et honorerai le jour où, j'entendrai l'appel, espérant que cela soit celui d'un chant et non d'un profond chagrin, quoi qu'il en soit, il me transportera.

Où est.

_ Où es.. toi ? (elle)
_ J'étais, je suis et serai, là_


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