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Espace dimensionnel - Space Fictions + Photos
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mercredi 8 octobre 2008


Ses rêves rares de voir si loin le soir
c'est dingue d'y croire en noir, plus soif et boire
large éventail mâche montagne, des mosétouffés, des parencuniers
sous l'eau résonne, les morsures d'une échauffée
marche et bornes, marche la bonne, on donne ses papiers
pour demain soulagé, prier à coude et accoudoir
canon sur la tempe banques et écroulés, nos sous nos années
nos biens, maisons marais, ils se marrent de pondre intox
ils se marrent de faire paniquer, où le but atteint, les atteint
eux et leurs rêves, eux portes-feuille tombés d'arbre tirelire percée
avant la neige, avant déluge et fort grabuge
et ils s'étonnent, sont expirés, le nez collé aux vitrines éclatées, dévalisées
pliant comme le pilier solide du passé, du grand pouvoir des ainés
le monde d'une poignée noircissant le monde de l'humanité
ouvrant la brèche, que se dépêchent, les vieilles calèches
les troubadours et caravanes en exile, entassant nourriture
échangeant dernières monnaies contre armes à balancier
faisant balance d'un pays à un autre, anciennes frontières oubliées
anciennes rancunes effacées, là où les peuples ensemble tentent la survie
contre un seul et même ennemi, le noir du ciel et la terre rougeâtre de leurs crimes
de leurs erreurs jamais réparées, s'en sont allés, rêves d'obésité, rêves de conquête
et avenir pour enfants joyeux, ici en bas, ils ne mettent plus les yeux
la dernière chance venant d'en haut, les seuls ils gardent, la lumière dans leurs mains
et sur les places, et sur les vies, et sur le monde, les poumons gonflés
bras étirés, appelant suppliant, la dernière chance
inversement des pôles, contraction musculaire, la déchirure devient ouragan
balayant le superficiel de leurs vies, se remettant alors à chercher le raisonnable.
N'as-tu vu, aperçu comme le miroir, le reflet des actes manqués
n'as-tu cru qu'un jour, tout ne serait inversé
as-tu pensé toujours, qu'injustice triompherait ?
Et moi je plonge dans mes pieds, sous-vague froide à l'instant brûlant
bombes nucléaires je balaye, sous leurs yeux détraqués de gouverneurs du monde
gouverneurs de rien, gouverneurs du vent à qui nous avons fait confiance
les sales religions de pouvoir, les morbides colonisateurs et l'histoire se répétant.
Les morts reviennent armés de bon sens, les animaux se soulèvent avec fougue et nature, nous balancer dans la nouvelle ère comme des fétus de paille
des moins que rien, ayant obtenu ce que nous méritions pour enfin voir
derrière le grand voile, derrières les ruines de nos cités
derrière le sol entrouvert de la terre, nous serons nus, tous égaux
nous aurons les ailes même sous l'eau, végétaux, animaux
la grande force enfin réveillée et nos yeux s'ouvriront
et nos mains se tendront vers les connexions futures
la galaxie alors révélée, ainsi que ceux, qui nous observent en silence
le libre arbitre avaient-ils dit, le libre arbitre...
Putain d'planète, où il faut faire maintes erreurs pour avancer.
Putain de vies et de karmas, putain de cause à effet.
Et un jour, épuisés, se réveillant.... tout sera fini
gardant cette trace en nous incrustée, d'un sordide passé dont nous aurons honte
le jour où, nous irons franchir le cap et ne serons plus, de simples humains.


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