tHE Biosphere

samedi 6 septembre 2008

N'as-ture(s) vu(e) ?

Derrière l'arbre les murs bleus.
Le cadran solaire pointe son ombre dans la nuit.
Les herbes rases rasant l'entrée, porte de bois
manteau retiré, une bougie allumée
deux chaises, table marronnier sur laquelle
nous posons les mains, nos pensées.

En laissant entrer les sons, odeurs d'une forêt
en laissant voir formes et couleurs, nos yeux fermés
se développe la vibration, onde résonnante
dans et hors de nous, dérive d'esprit voyageur
dans la détente, des ciels inconnus, nature sauvage.

Tel un serpent de fumée formes bleutées
dans les champs et montagnes
déserts et vallées, gouffres sans fond elles vont chercher
les oubliés, ceux qui s'oublient, les éblouis des oubliettes.

Celle qui fait courir sa pensée à travers le(s) monde(s)
touche les pieds de fleurs empoisonnées
marche dans les rues de cités condamnées
croise le chemin d'âmes large errance
or au fond, le cristal s'intensifie malgré...

Y a rien qui bouge pourtant on les entend
ces sons sortant, d'enceintes majuscules_
Et le théatre de la vie nous mène
à travers des portes d'autre(s) nature(s).

- Deux vents, d'air hier -

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5 Comments:

1. Angelina a écrit...
   14 septembre 2008 à 01:37 
   Je l'ai déjà dit, quel plaisir de déguster tes mots nouveaux et aussi les anciens.
   Michel P a écrit...
   30 septembre 2008 à 09:02 
   Tu es immensément doué pour l'écriture, cher ami !
   Michel P a écrit...
   30 septembre 2008 à 09:02 
   Et pour la photo aussi !!! :-))
   eipho a écrit...
   30 septembre 2008 à 10:44 
   Grand merci à vous deux mes amis *
   Michel P a écrit...
   1 octobre 2008 à 06:09 
   You're welcome ! ;-)

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